L’homme a toujours connu la mort, et le rapport qu’il entretient avec elle a engendré des comportements différents. Tantôt il l’affronte seul, tantôt avec son entourage. Face à l’inéluctabilité de la mort, le sujet se sent impuissant et désemparé. C’est en donnant un sens à cette réalité que l’islam comme d’autres religions et systèmes de pensées accompagne les faits, appelant ses fidèles à la solidarité face aux épreuves. À cet effet, l’entourage du mort se trouve mobilisé par une cause commune où la douleur doit se partager. Ceci met en avant les relations entre morts et vivants. Le concept de la mort, provoquant des réticences, est un des paramètres entraînant, en Occident, une méconnaissance manifeste du droit funéraire général et celui des musulmans en particulier.